Toute sa vie, Lou Reed a craché au visage de l’establishment. Les hommes politiques, les bigots, les bien-pensants… Tous se sont attiré les foudres du créateur du Velvet Underground. Cependant, un groupe d’individus mettait particulièrement Lou Reed en rogne : les journalistes. Pourquoi ? TAPE a enquêté. Pas facile d’être différent dans l’Amérique des années 50… Lou Reed en a fait les frais : ses parents l’ont envoyé en hôpital psychiatrique pour guérir par électrochoc son « comportement antisocial ». Le résultat ? Il en est sorti encore plus énervé qu’avant. Une haine qui, de fil en aiguille, l’a mené jusqu’à la création du sulfureux Velvet Undergound. Avec des thèmes aussi piquants à l’époque que la drogue, l’homosexualité ou le sado-masochisme, Lou Reed et ses acolytes sont vite devenus les bêtes noires des Etats-Unis. Un statut que la presse ravivait à chaque interview, volontairement ou par maladresse. De quoi donner de l’urticaire à un musicien déjà à fleur de peau.