Saint-Pétersbourg, 1849. Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, arrêté pour avoir fréquenté le cercle Petrachevski aux positions révolutionnaires et anti-tsaristes, subit un simulacre d’exécution avant de voir sa condamnation commuée par le tsar en quatre années de bagne en Sibérie. Cette peine le transformera profondément : sa vie au milieu des forçats instille chez lui une véritable empathie pour le peuple russe et marquera son œuvre d’une empreinte durable. Libéré en 1854, il se lie d’amitié avec le procureur Vrangel, fervent admirateur de ses écrits, avant de tomber éperdument amoureux de Maria Dmitrievna Issaïeva. Bien qu’elle soit mariée à un homme alcoolique et criblé de dettes, et elle-même tuberculeuse, Dostoïevski n’entend pas renoncer à cette passion.